Jeudi 17, vendredi 18 octobre
Je reprends sur la piste qui part de Vispens, avec une erreur d'aiguillage, bien sûr. Les panneaux de signalisation changent leurs indications selon le lieu, les cartes sont imprécises, et pas de réseau bien entendu.
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En piste en quittant Vispens |
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Les terres rouges de l'Aveyron |
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Rien n'est plat par ici, mais cultivé ! |
Le GPS me donne enfin une direction, mais il faut prendre un tunnel interdit aux cyclistes et piétons. Je m'équipe bien et roule quand même !
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Dans le noir du tunnel |
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Il me reste à demander mon chemin à 3 factrices de rang, merci La Poste, elle met de la vie dans ces parages bien peu fréquentés.
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Pauvre couleuvre, écrasée si près du but |
Je n'ai que très peu à manger et aucun magasin dans ces villages déserts, tout a fermé.
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Un pont ferroviaire sur le Tarn, mais le train n'y est jamais passé |
De passage à Salelles vers Montclar, des côtes à 14%, faut encore mettre pied à terre, plus moyen de pédaler.
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Salelles, il trouver de l'eau pour ne pas être déhydraté ! |
Je trouve tout de même un charcutier aveyronnais (c'est tout dire !) qui me cède un bout de saucisse sèche pour 2€, pas de monnaie !
Au village suivant, à Martrin, Dominique, qui tient un restaurant, partait aux champignons. Il me fait la grâce de préparer un sandwich, un régal.
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Dominique, mon bon restaurateur |
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Une bonne adresse |
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Arnaud, le maçon-tailleur |
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Je fais de la pub |
Je reste discuter avec Arnaud, maçon et tailleur de pierre, qui a élu domicile ici, et a trouvé un lieu de calme qui lui va bien, après avoir parcouru le monde.
Je termine enfin mon parcours à la ferme de La Remoutarié, qui vit en autonomie avec ses 9 adultes et trois enfants.
Pour des questions de gestion de leur image, maitrise de la communication et rejet des réseaux sociaux, ils me demandent de ne pas publier de leurs activités et lieux de vie sur le blog. Ce que je comprends très bien.
Je vais passer deux nuits dans cet endroit, l'accueil est bon enfant et amical, on se sent de suite à l'aise dans cette grande ferme. Je dors dans un dortoir sous les toits, on peut y être à dix.
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Le perroquet d'Anasthasia, un sacré cabot ! |
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Nico sonne l'heure du repas pris en commun |
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Des visiteuses comme moi, Anansthasia et Valérie, albigeoises et rebelles |
Les activités sont diverses, toutes tournées le maximum d'autosuffisance. Jardins potagers, moutons pour la laine tissée sur place, vigne, bois pour le chauffage et à travailler pour des objets d'art...
On va passer la journée à couper, débarder, transporter et fendre du bois pour l'hiver prochain, c'est physique !
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On a chaud plusieurs fois avec le bois |
Une belle organisation dans la bonne humeur permanente, des aller-retours de personnes de passage,c'est un endroit ouvert quand on est admis, et c'est facile de pousser la porte.
Les repas sont préparés à tour de rôle, c'est bon et copieux !!!
Je les quitte à regret et espère bien y retourner un de ces jours.
Demain, dernière étape sur le vélo !
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