mercredi 10 octobre 2018

Les voies interminables du Médoc

Lundi 8 octobre

Je pars de St Jean D'Illac, en oubliant évidemment ma carte des voies vertes en France sur la table du séjour, parmi les autres que m'avais proposées Isabelle.

Elle fera un bout de chemin en voiture pour me la rendre, une fois de plus !!! Vous êtes habitués maintenant au personnage distrait que je suis ;-)

Sans carte et avec mon GPS de téléphone, mauvaise direction, vers Lège Cap Ferret, plein ouest. Quand je récupère ma carte, je vois que je vais faire les deux côtés d'un triangle rectangle, plutôt que l'hypoténuse (30et 50km pour les côtés, je vous laisse calculer la longueur de l'hypoténuse grâce au théorème de Pythagore ...)

Les routes sont toutes droites, des longueurs à ne plus en finir, que ce soient les départementales ou les voies vertes dans les pins. J'en fait 50 km, de Arès à Hourtin.

On n'en voit pas le bout !

Ça, c'est de la provocation !

Voies vertes, entre pins et bruyères

Un tour de guet contre les incendies de forêt













Et là, je décide de quitter cette voie qui fait le tour du lac pour tirer tout droit vers Montalivet, bien connu des naturistes. Un pause sur un banc devant l'église et paf ! Ma sœur Élisabeth , en vacances à Bordeaux avec son mari Albert, me reconnait sur ce banc !!! Le rendez-vous était programmé, pas aussi hasardeux !  


Je n'ai rien pour dormir le soir, je les missionne pour voir si il y a un accueil pèlerin à Soulac, terme de mon étape. L'idée m'est venue après avoir croisé Catherine, de Dijon, partie du mont St Michel vers St Jacques de Compostelle. On a bien échangé sur mon mode d'hébergement Servas, elle était intéressée et  m'a dit que j'étais son ange qui passait ce jour-là :-)

Elisabeth et Albert, hasard des rencontres
J'arrive enfin à Soulac, 143 km à la moyenne de 22.1 km/h de moyenne, petit vent de face, ça use un peu, à 18h30.

Les recherches sont négatives, je questionne à gauche et à droite, mais c'est une ville estivale en automne, un désert quoi !

On me parle de l'immeuble "Le Signal", un squat qui menace ruine à cause de l'érosion dunaire, allons-y. En chemin, je tombe sur Jean-Baptiste, qui me dit "j'ai ce qu'il vous faut". Yes !

Il me mène vers le n° 29 de la rue Ausone, dont il me conte l'histoire. Il se trouve que c'est le presbytère de Soulac, que je reconnais, j'y avais déposé ma moto en 2005, quand je marchais vers Arcachon en sac à dos. Il m'indique le garage, avec un matelas, de la lumière et une prise de courant, que faut-il de plus ? J'y passerai une nuit fraîche, mais bien reposante.

Et le soir, le resto du LB, servie par cette charmante Suzon, avec qui on plaisante bien, encore une journée remplie de bienveillance et d'accueil, ça fait plaisir, vous ne pouvez pas savoir comme c'est agréable. Merci aux jeunes mariés ;-)

 
 Rendez-vous le lendemain matin avec Jean-Baptiste pour un café sur la place de la basilique Notre-Dame de la Fin des terres.

A bientôt sur le vélo !


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