lundi 7 octobre 2019

La voie verte du Puy vers Costaros

Lundi 7 octobre

L'automne est là, on sent la fraîcheur, quelques cheminées fument, il faut mettre des couches de vêtements, gants chauds et cagoule.


C'est parti sur l'ancienne voie ferrée qui part bien sûr de la gare du Puy. Bonne signalétique, revêtement en sable, tranquille sur une trentaine de km.

Le plan de la voie verte


Il y a 5 tunnels à passer, ils sont éclairés, à ce qu'on m'a dit...

Je fais un bout de chemin sans fer avec Jean-Pierre, qui a tenu le restaurant "Chez Gaston" à Pnom Penh. Il reprend un peu de vélo pour retrouver la ligne (pas la ferrée, celle de son corps) et est devenu adepte des vacances bien tranquilles à scooter. Un mode de vie peinard.

Jean_Pierre, un bout de causette

Une signalétique intéressante, celle de droite bien sûr ;-)
















Je découvre le premier tunnel de Taulhac, belle vue extérieure.

Entrée du 1er tunnel

Longueur de la nuit


Petit problème, il fait nuit la-dedans, aucun éclairage. Je suis bon pour la lampe frontale, j'espère qu'elle va tenir toute la distance (et les autres tunnels aussi !!!) Ca fait tout bizarre d'avancer sans presque rien voir, on perd tous ses repères, juste quelques bandes réfléchissantes de temps à autre. Petite pensée pour la pile de la lampe ...

Prise au flash











Finalement, l’œil s'accoutume et je m'en sors sans dommage, ouf !



Les autres seront allumés et c'est bien étrange de faire du vélo dans cet espace improbable, des images difficiles à rendre sur un petit appareil numérique.

Drôle d'ambiance dans cet espace en solo !


La sortie du tunnel, comme dit  Raymond Barre

Quand ça marche ...

Spéléo à vélo !



Les monts de la Haute-Loire

Viaduc de la Gagna



Les vues panoramiques sont magnifiques, si un jour vous passez par là, à ne pas rater.













Daniel et Sylvia, des Suisses qui vont découvrir WS, sûr !


On monte à 2%, c'est correct, si ce n'est le sable de mine qui finit par être mou, et donc difficile pour mes pneus étroits.


Des bancs en basalte, taillés naturellement

Restes de la voie ferrée

Un travail de maçonnerie surprenant



Le temps est bien frais, on sent l'altitude et la rigueur des paysages, un peu de l'Irlande avec ses murs de cailloux de séparation des champs.




























De l'altitude et du temps frais

















Je bifurque vers de toutes petites toutes communales, faut assurer la direction sans rater la route, sinon, direct vers la mauvaise descente sur l'Allier.

Un digesteur tout neuf dans une exploitation énorme 




Ce que je dois faire aussi à Jonchères, en arrivant dans le département de la Lozère, passant dans des endroits de rêve, la France est belle, tout de même ! Pas ou peu de voitures dans ces environs !

Un bijou dans un joyau de nature

L'Allier à Jonchères

Des montagnes de granit en Lozère




















Le passage aux 2000 km est symbolique, même si le compteur est un peu flatteur en ma faveur, mais je savoure goulûment !

Passages symboliques


Remontée vers le lac de Naussac, mis en eau en 1981, il y a des restes de route et des arbres fossilisés, curieux.


Vestiges de route et d'arbres


Hélène me reçoit en toute simplicité, elle est prof d'arts appliqués en LP et BTS, très engagée dans son enseignement. A tel point qu'elle organise des sorties ciné ce soir pour ses élèves. Évidemment, la discussion a tourné sur quoi vous savez.

Hélène, retour de ciné, "Les Hirondelles de Kaboul" 


Demain, elle commence tôt, je fermerai la maison et route vers Mende.


A bientôt sur le vélo !

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