mercredi 23 octobre 2019

Arrivée à destination, Albi !

Samedi 19 octobre

Un dernier regard sur la ferme de La Remoutarié, et le profil bien accidenté de l'Aveyron se retrouve sous mes roues pour la dernière étape.

La ferme dans son écrin de verdure (avant l'automne qui se pointe)


C'est bientôt l'arrivée, je vais revoir avec plaisir ma fille Nadège et son compagnon Thibaut, le but de ce périple à vélo. Mais plus que la destination, c'est le voyage qui aura compté, ces journées de liberté où on reste ouvert à toutes les occasions de rencontre, les paysages admirés, les routes à choisir.

Un barrage sur la rivière Mousse, pour alimenter autrefois son moulin

La centrale de Trèsbas sur le Tarn

La route est là, peu de panneaux

Bien sûrement, mais ça monte, on ne va pas y aller !


Les petites galères aussi, quelques crevaisons, beaucoup d'erreurs de parcours, des montées à ne plus en finir, les sorties de ville labyrinthiques, ça fait partie du jeu.
En longeant le Tarn, de belles vues partout

Colonie de hérons cendrés

La route bien tranquille, qui descend en plus :-)


Je goûte avec délectation ces dernières bornes, en prenant tout mon temps pour bien m'en imprégner.

Mon compagnon de route, on s'y attache !

Passé les dernières bosses, je descends pour la dernière fois sur le Tarn, qui coule vers Albi en petits rapides, ça roule tout seul !

Une carte postale d'Ambialet, mais en vrai !


Un arrêt casse-croûte à Ambialet avec son méandre qui dessine une presqu'île dont l'isthme ne fait que 30 m de large, un record d'Europe, à chacun le sien !
Avec une bière locale, cela va de soi !

C'est une centrale hydraulique, étonnant !












L'entrée en ville est classique dans les enseignes tapageuses, on n'y coupe pas.


De Bannalec à Albi, le parcours est bouclé sur plus de 2000 km (photo, Eric)

Et voilà la cathédrale Ste Cécile, cette énorme construction du 13e siècle, tout en briques rouges. C'est la plus grande dans ce style, on veut bien le croire. Elle entièrement décorée de peintures Renaissance, initiées par Louis 1er d'Amboise, qui a transformé cette forteresse militaire en un trésor classé au patrimoine mondial de l'Unesco.

C'est une ville qui doit sa prospérité au pastel, isatis tinctoria, un colorant bleu qui va être exporté dans toute l'Europe, donnant à la région  son  nom de pays de cocagne, abondance et richesse.

Quelle masse, en millions de briques, c'est cher !


Les fresques renaissance, c'est trop fort !

Le Jugement Dernier, ça craint pour certains...

Pour une fois, je pose en roulant


On aura l'occasion d'arpenter ces ruelles bordées de maisons rouges, l'appartement qui me reçoit est situé en plein centre-ville, idéalement placé.

Place Savène, un petit paradis

Le cloître St Salvi

Ruelles de briques, bien tortueuses

L'appartement de nos hôtes, vu de la cour intérieure
Rendez-vous avec ma fille Nadège et son compagnon, qui me recoivent, plus besoin de chercher un lieu pour le soir ou le lendemain, c'est reposant et sympa de leur part ;-)

Thibaud et Nadège, en résidence à Albi pour un an


En conclusion de ce voyage de plus de 2000 km, ajoutés les uns aux autres, je tiens à remercier toutes les personnes qui m'ont accueilli lors de mes étapes, 32 maisons !!!

J'ai toujours été reçu avec tellement d'égards et d'attentions,  ça m'a souvent ému profondément. Chaque fois différente est la surprise de rencontrer ces nouvelles personnes, j'espère avoir semé de bons souvenirs dans tout le parcours, comme les petits cailloux blancs de l'histoire. Trouver la maison plus ou moins facilement, sonner à une porte, et faire la connaissance de gens jamais vus avant,  rompre la glace rapidement, arriver à installer le "tu" dès que le contact est établi...

A part un accrochage en vélo à Angers, je ne me suis jamais senti en danger, privilégiant les voies vertes et les petites routes, les bords de canal et anciennes voies ferrées à chaque fois que possible. Et tous ces véhicules qui m'ont doublé, petit cycliste fragile, merci de m'avoir vu et évité !

Et, bien sûr, ma reconnaissance à ma famille qui accepte de me voir partir sur les routes, avec les dangers qu'on peut imaginer, les quitter deux mois en voguant à ma guise,  merci à elles et eux.

Si vous avez apprécié (ou non) ces écrits et ces photos, je serai enchanté de lire vos commentaires en dessous de la page. A vos claviers !!!

Une suite à donner, rien n'est fermé, tout est possible, tant qu'il y a de la vie ...









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